Actualité
Oui
ou non à la Constitution européenne (CPDH) |
CPDH
Actualités
N°
41 - Juillet / Août 2004
LIBERTE
RELIGIEUSE
EUROPE - PAS DE REFERENCE A L'HERITAGE CHRETIEN DANS LA
CONSTITUTION. Le 17 et le 18 juin 2004 les Chefs d'Etats et de
gouvernements de l'Europe réunifiée ont signé l'accord sur
la Constitution européenne. Ils ont refusé l'inscription de
la tradition chrétienne dans son Préambule. Pour Elisabeth
Montfort, député européen, " refuser de l'inscrire
porte atteinte à l'identité de l'Europe et au regard de vérité
sur notre histoire commune ". Cependant, a-t-elle conclu
" les nombreuses déclarations sur cette référence, y
compris en France, seul pays avec la Belgique ayant refusé
cette mention, ont permis à tous les Européens de prendre
conscience que notre " héritage religieux " commun
c'est bien "l'héritage chrétien ". Conseil de
l'Europe - 30/06/04
NDLR : Cette négation de l'héritage chrétien et de ses
valeurs porte atteinte à l'identité de l'Europe et au regard
de vérité sur notre histoire commune et contribue à assurer
la victoire de la pensée laïciste ou laïcisante. Bien sur,
nous pouvons nous réjouir de l'article 51 qui reconnaît le
statut des Eglises tel qu'il existe dans les Etats membres et
recommande "un dialogue régulier avec ces Eglises et les
communautés de croyants, pour leur contribution spécifique".
Mais il est choquant que les Etats membres aient ainsi fait
l'impasse sur un élan populaire unique exprimant leur désir
de la mention de l'héritage chrétien dans la Constitution.
Avec 1 200 000 signature (Voir CPDHactualités N°40/Juin
2004) ainsi que le soutien d'une cinquantaine d'ONG représentant
55 millions d'adhérents, c'est la première fois dans
l'histoire européenne qu'un sujet fait l'objet d'une
telle demande. En niant l'apport de l'héritage chrétien,
l'Europe se prive de fondations solides et dissimule une
partie de son identité historique et sociale.
FRANCE - LAÏCITE : L'ONU INTERPELLE LA FRANCE. Le Comité des
droits de l'enfant des Nations unies a annoncé ses inquiétudes
face à la loi française sur l'interdiction des signes
religieux qui entrera en application à la rentrée 2004. Le
Comité a recommandé à l'Etat français de faire en sorte
que cette loi n'entraîne pas l'exclusion de jeunes filles du
système scolaire et qu'elle néglige pas " le principe
du meilleur intérêt de l'enfant et du droit d'accès à l'éducation
". Il a rappelé aussi que les pays signataires de la
Convention sur les droits de l'enfant (CDE) de 1990, doivent
se souvenir de l'article 14 de ce texte, qui stipule que
" les Etats parties respectent le droit de l'enfant à la
liberté de pensée, de conscience et de religion ". Le
Comité estime aussi que " la question de la tenue
vestimentaire dans les écoles serait mieux réglée au sein
des écoles elles-mêmes, avec la participation des élèves
" et suggère " d'utiliser d'autres moyens, y
compris la médiation, pour garantir la laïcité dans les écoles
publiques ". CPDH - 07-06-04 |
La
loi sur l'interdiction des signes religieux à l'école au JO
PARIS, 17/03/04 (AFP) - La loi interdisant le port ostensible
de signes religieux à l'école, visée par la lettre de
menaces contre la France, est parue mercredi au Journal
Officiel, tandis que le gouvernement poursuivait la délicate
concertation sur la rédaction d'une circulaire d'application.
La loi, promulguée le 15 mars après avoir été adoptée définitivement
par le Parlement le 3 mars, stipule que "dans les écoles,
les collèges et les lycées publics, le port de signes ou
tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement
une appartenance religieuse est interdit".
Elle ne doit entrer en vigueur qu'à la rentrée scolaire de
septembre 2004. Mais pour être appliquée par les chefs d'établissements
qui se retrouvent en première ligne face aux jeunes-filles
portant le voile islamique, ce texte doit être accompagné
d'une circulaire, qui doit être présentée en mai devant le
Conseil supérieur de l'éducation (CSE), puis envoyée aux
recteurs d'académie.
Le ministre de l'Education nationale Luc Ferry consulte
actuellement tous azimuts pour préparer ce texte,
responsables religieux, syndicats d'enseignants, et de parents
d'élèves. Au risque de se trouver en position d'arbitre
entre un camp "religieux" et un autre "laïc",
chacun souhaitant peser sur sa rédaction.
ligne de partage
Selon le cabinet, "la circulaire ne rentrera pas dans le
détail de tissu au centimètre près". Mais elle devra
"tracer une ligne de partage entre ce qui est considéré
comme ostensible et ce qui est considéré comme discret"
et devrait aussi comprendre le mot "tolérance" et
"dialogue".
M. Ferry a déjà reçu les représentants de la communauté
Sikh et les Assyro-chaldéens. Côté laïc, le syndicat
national des personnels de direction de l'éducation nationale
(SNPDEN), qui rassemble plus de 70% des principaux de collèges
et proviseurs de lycées, a été reçu lundi.
"Nous avons reproché au ministre de recevoir les
organisations religieuses pour rédiger une circulaire destinée
aux personnels. Il nous a assuré qu'elles ne seraient pas
associées à la rédaction de la circulaire", a déclaré
à l'AFP le secrétaire-général du SNPDEN, Philippe Guittet.
"Nous avons demandé que le texte aborde l'organisation
des examens, car nous avons parfois des problèmes
d'identification des candidats, et qu'elle rappelle que la loi
de 1905 sur la séparation de l'église et de l'Etat
s'applique aux adultes dans les établissements
scolaires", a-t-il dit.
"La loi ne remet pas en cause la liberté personnelle des
jeunes et n'interdit pas les signes religieux qui relèvent de
leur conviction intime, et sont, à ce titre, discrets",
a admis M. Guittet. Pour lui, il n'est "pas
question" de "lister" dans la circulaire
"la largeur du bandeau" toléré.
Mais le nécessaire dialogue avec les élèves et les familles
"ne signifie pas négociation", a-t-il averti.
"A un moment donné, la loi s'appliquera" et les élèves
qui persistent seront exclus, a-t-il affirmé.
Dans ce contexte, "il se peut" que la lettre de
menaces signée d'un "commando Mosvar Barayev"
inconnu, demandant le retrait de la loi sous peine de représailles
"soit une pression franco-française" pour peser sur
la rédaction de la circulaire, a-t-il estimé.
A la rentrée, il craint "une volonté de détournement
collectif de la loi par des organisations
politico-religieuses" qui "font peser dans certains
quartiers des pressions sur les jeunes-filles comparables à
celles que l'on connaissait en Algérie dans les années
80".
CPDHpresse@aol.com -
eu. 25/03/2004 19:59 |
Laïcité
- Commission Stasi Rapport de la Commission,
réactions protestantes et forum.
Réagir,
s'exprimer, répondre... la possibilité vous en est donnée.
(sur Protestants.org) |
Laïcisme,
non !, laïcité, oui !, sans "remise en cause" des prérogatives de
l’État
La
liberté religieuse pour la liberté de conscience
ROME,
Vendredi 27 février 2004
(ZENIT.org) –
Laïcisme,
non !, laïcité, oui !, sans "remise en cause" des prérogatives de
l’État, affirme Jean-Paul II qui aborde la question de la participation des
chrétiens à la vie publique et de la présence visible de l’Eglise en
France, c’est à dire de la liberté religieuse et de la liberté de
conscience, dans ce 9e et dernier message de Jean-Paul II aux évêques de
France dans le cadre de leurs visites ad limina.
"La participation des chrétiens à la vie publique, la présence visible
de l’Église catholique et des autres confessions religieuses ne remettent
nullement en cause le principe de la laïcité, ni les prérogatives de l’État",
affirme Jean-Paul II.
Il précise: "Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler lors des vœux
au Corps diplomatique en janvier dernier, une laïcité bien comprise ne doit
pas être confondue avec le laïcisme; elle ne peut non plus gommer les
croyances personnelles et communautaires".
"Chercher à évacuer du champ social cette dimension importante de la
vie des personnes et des peuples, ainsi que les signes qui la manifestent,
serait contraire à une liberté bien comprise, insiste le pape. La liberté
de culte ne peut se concevoir sans la liberté de pratiquer individuellement
et collectivement sa religion, ni sans la liberté de l’Église".
"La religion ne peut pas être uniquement cantonnée dans la sphère du
privé, au risque de nier tout ce qu’elle a de collectif dans sa vie propre
et dans les actions sociales et caritatives qu’elle mène au sein même de
la société envers toutes les personnes, sans distinction de croyances
philosophiques ou religieuses", fait observer Jean-Paul II.
"Tout chrétien ou tout adepte d’une religion a le droit, dans la
mesure où cela ne remet pas en cause la sécurité et la légitime autorité
de l’État, d’être respecté dans ses convictions et dans ses pratiques,
au nom de la liberté religieuse, qui est un des aspects fondamentaux de la
liberté de conscience (cf. Déclaration sur la liberté religieuse, nn.
2-3)", rappelle le pape.
Pour éviter le "communautarisme", Jean-Paul II recommande
l’enseignement du fait religieux à l’école et de l’histoire européenne:
" Il importe, dit-il, que les jeunes puissent saisir la portée de la démarche
religieuse dans l’existence personnelle et dans la vie sociale, qu’ils
aient connaissance des traditions religieuses qu’ils rencontrent et qu’ils
puissent lire avec bienveillance les symboles religieux et reconnaître les
racines chrétiennes des cultures et de l’histoire européennes. Cela
conduit à une reconnaissance respectueuse de l’autre et de ses croyances,
à un dialogue positif, à un dépassement des communautarismes et à une
meilleure entente sociale".
Jean-Paul II encourage l’attention des pasteurs aux relations avec
l’Islam. " Votre pays comporte une forte présence de musulmans avec
lesquels, constate le pape, par l’intermédiaire des responsables ou des
communautés locales, vous vous attachez à entretenir de bonnes relations et
à promouvoir le dialogue inter-religieux,
qui est, comme j’ai eu l’occasion de le dire, un dialogue de la vie".
Il
met cependant en garde contre le "relativisme": "Un tel
dialogue, insiste le pape, doit aussi raviver chez les chrétiens la
conscience de leur foi et leur attachement à l’Église, car toute forme de
relativisme ne pourrait que nuire gravement aux relations entre les
religions".
"Il vous revient de poursuivre et d’intensifier, peut-être dans
certains cas de manière plus institutionnelle, des relations avec l’Autorité
civile et avec les différentes catégories d’élus de votre pays, dans les
Parlements nationaux et européen, notamment avec les parlementaires
catholiques, et avec les Institutions internationales", ajoute le pape.
A propos de la nonciature apostolique, il précise: "Je me réjouis des
nouvelles formes de dialogue récemment établies entre le Saint-Siège et les
Responsables de la Nation, pour régler des questions en suspens. De par sa
mission propre, au nom du Saint-Siège, le Nonce apostolique est appelé à y
participer activement et à suivre attentivement la vie de l’Église et sa
situation dans la société".
CPDHpresse@aol.com - ven. 05/03/2004 03:23 |
Le Parlement adopte le projet sur les signes
religieux à l'école
PARIS, 3 mars (AFP) - Le Sénat a adopté mercredi soir en première
lecture le projet de loi prohibant le port "ostensible" de signes
religieux à l'école publique par 276 voix contre 20.
Le texte a été voté par les sénateurs dans les mêmes termes que
l'avaient fait les députés en première lecture à l'Assemblée nationale le
10 février, ce qui en vaut adoption définitive par le Parlement.
A une très large majorité, les députés UMP ont voté en faveur de la
loi, de même que les députés socialistes.
Avant le vote, le ministre de l'Education nationale Luc Ferry s'est
félicité de "la qualité exceptionnelle des débats qui ont eu lieu sur
tous les bancs".
"Par-delà des divergences parfaitement légitimes, ce qui nous
rassemble est infiniment plus important que ce qui nous sépare", a-t-il
commenté.
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin était venu en début de soirée
clore la discussion générale, réaffirmant qu'il ne s'agissait pas de s'en
prendre aux religions mais d'"envoyer un signal fort et rapide".
"Notre vision de la laïcité n'est pas contre les religions. Chacun a
droit à l'expression de sa foi, à condition qu'à l'intérieur de l'école
de la République, il respecte les lois de la République", a-t-il
déclaré.
"Nous n'avons ni le sentiment ni la prétention de croire que tout est
réglé par ce texte", a-t-il ajouté, assurant à l'adresse des
partisans d'un grand texte sur la laïcité: "Le travail va
continuer". |
Extraits du
discours de Nicolas Sarkozy devant l'Assemblée générale de la Fédération
Evangélique de France (FEF) |
CPDH
Actualités - N°
36 - Février 2004
LAICITE
BELGIQUE
- LE DEBAT SUR LA LAÏCITE A FRANCHI LA FRONTIERE. Patrick Dewael,
vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur a annoncé qu'il lui
paraissait " opportun que les autorités politiques se prononcent très
clairement " sur la laïcité. Pour le ministre de l'intérieur, le débat
politique sur le port du voile n'est pas un détail, mais il est essentiel. Il
a déclaré qu'il fallait " démasquer les vraies raisons invoquées par
ceux qui veulent imposer le port du voile (…) et dire très clairement
qu'ils utilisent les textes sacrés du Coran, qui contiennent tant de choses
admirables et empreintes d'une grande humanité, pour asseoir leur propre
pouvoir " afin de " défendre, par la loi, ceux qui ont besoin de
notre protection ". Il pense aussi que les autorités belges doivent
faire comprendre aux personnes d'origine étrangère et " aux autres
groupes qui invoquent la protection et les droits des minorités, que les
droits individuels sont plus importants que les droits culturels des minorités.
Pour lui " l'autorité doit rester neutre en toutes circonstances "
ce qui signifie " pas de symboles religieux ostensibles ou de voiles pour
les policiers, les juges, les greffiers ou les enseignants des écoles
publiques ", principe qu'il souhaite appliquer pour les élèves des écoles
publiques, non seulement par souci d'éduquer " les personnes dans un
esprit d'égalité " mais aussi en raison de " l'objectif
poursuivi par l'enseignement : émanciper les jeunes." La Libre Belgique
- 15/01/04
FRANCE - LOI SUR LA LAÏCITE. Vote sans surprise en première lecture à
l'Assemblée nationale. Des réactions après l'adoption du projet de loi
prohibant le port "ostensible" de signes religieux à l'école : résignation
pour le CFCM, satisfaction pour le CRIF, attente d'une politique de fond pour
les associations et les enseignants. Monde religieux : Pour le Conseil Français
du Culte Musulman (CFCM) : " Le bureau du CFCM a toujours confirmé son
opposition de principe à légiférer sur l'interdiction du port du foulard à
l'école (...) Il constate que l'Assemblée nationale a opté dans le sens
contraire. Il est respectueux de sa décision ". L'Union des
Organisations Islamiques de France (UOIF), Fouad Alaoui (secrétaire général)
: " C'est un jour sombre pour la République ". " La volonté
d'exclure s'est concrétisée par un vote pour lequel la droite et la gauche
se sont mis d'accord ". Parti des Musulmans de France (PMF), Mohamed Latrèche
(président) : La France " s'est rapprochée du rang des républiques
bananières ". Pour Roger Cukierman, président du Conseil Représentatif
des Institutions Juives de France (CRIF) : " C'est une action symbolique
qui signifie que la France tient à faire respecter les usages dans ce pays et
que l'on ne veut pas de dérive islamiste. Ce qui est important, c'est que
tous ceux qui ont choisi de vivre dans ce pays se soumettent aux règles de la
laïcité ". Par la voix de sa directrice de la communication,
Marie-Caroline de Marliave, la Conférence des Evêques de France indique :
" Les réserves des évêques sur le principe d'une loi pour résoudre le
problème visé demeurent. Néanmoins, nous notons que la formulation retenue
a pris en compte les inquiétudes des évêques concernant la liberté
religieuse ". Enseignants : FSU (Première Fédération Enseignante), Gérard
Aschieri (secrétaire général) : " La loi ne règle pas le problème :
on enferme le débat sur la laïcité en se limitant à l'interdiction du
voile. Une bonne partie des problèmes sont devant nous : l'application de la
loi et la façon de rendre vivante la laïcité ". UNSA-Education :
" se félicite " du vote mais estime que " la loi ne suffit pas
". " L'enjeu, désormais, consiste à faire vivre la laïcité,
c'est-à-dire agir à l'école pour la mixité sociale, la fin des
discriminations, l'égalité entre tous les citoyens ". Le monde
politique enfin : à l'UMP, François Baroin (porte-parole) déclare : "
C'est rassurant pour celles et ceux qui croient encore au pacte républicain,
qui croient à la politique d'intégration (...) Ce n'est pas un point d'arrivée
mais un point de départ, c'est une relance de cette politique de laïcité,
d'intégration ". Quant à Arnaud Montebourg du PS : " C'est une loi
que les socialistes approuvent avec réticence ". " Nous l'avons votée
parce qu'il faut mettre un coup d'arrêt au progrès de l'intégrisme dans la
jeunesse. Et de ce point de vue elle est nécessaire ". Le texte sera
examiné par le Sénat à partir du 2 mars. CPDH - 05/02/04
SOCIETE
FRANCE - REMISE EN CAUSE DES ESTIMATIONS DU NOMBRE DE MUSULMANS EN FRANCE. L'Express
du 04/12/2003 revient sur une étude mettant en évidence la population
d'origine étrangère en France. Réalisée par Michèle Tribalat, spécialiste
de l'immigration et démographe de l'Ined, cette enquête (à paraître dans
la revue de l'Ined, Population) semble notamment remettre en question les
chiffres " officiels " faisant état d'environ 5 à 6 millions de
musulmans dans notre pays. Son estimation s'élève à seulement 3,7 millions
de personnes " possiblement musulmanes " réparties en 1,7 million
d'immigrés, autant d'enfants et un peu moins de 300 000 petits-enfants
d'immigrés. Michèle Tribalat révèle aussi que plus de 23 % des habitants
de l'Hexagone (près de 14 millions) sont d'origine étrangère (au moins un
parent né à l'étranger) : 6,9 millions venant des pays de l'Union Européenne,
3 millions du Maghreb et 700 000 d'Afrique subsaharienne. Après comparaison
on s'aperçoit que les Algériens et leurs descendants (1,6 million) sont
moins nombreux que les Italiens et font jeu égal avec les Espagnols (1,5
million) mais aussi que leur particularité est d'être une population jeune.
Centre d'Information et de Documentation sur la Démocratie au Moyen-Orient -
05/01/04
NDLR : Les révélations de Michèle Tribalat semblent mettre en évidence
le manque de fondement de l'importance numérique prêtée jusque-là, à la
communauté musulmane. Au-delà une fois de plus du questionnement sur la
fiabilité des médias, on peut s'interroger sur les objectifs de ceux qui ont
sciemment désinformé, faussant notamment les discussions menées récemment
dans notre pays sur les communautarismes, la laïcité ou l'intégration.
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